Chez Enfuce, nous avons donné vie à nos discours en matière de paiements durables. Voilà pourquoi nous aidons aujourd’hui les banques à s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique et à faire de leurs efforts en matière de développement durable un atout pour l’avenir. Nous avons développé une solution donnant la possibilité aux clients des banques d’estimer et de réduire leurs propres émissions de carbone – paiement après paiement.
La lecture de ce blog vous apprendra :
- ce qui différencie My Carbon Action des autres bilans carbone ;
- comment My Carbon Action aide les banques à lutter contre le réchauffement climatique ;
- pourquoi les banques devraient aider leurs clients à adopter un mode de vie plus durable.
En quoi My Carbon Action est-il un outil unique pour calculer le bilan carbone des clients d’une banque ?
My Carbon Action est un outil numérique permettant aux banques et aux établissements financiers d’estimer instantanément l’empreinte carbone de chaque transaction. Le calcul tient compte de l’impact environnemental de l’ensemble des différentes phases du cycle de vie d’un produit : de l’extraction des matières premières à la fabrication, du transport jusqu’à l’usage, sans oublier la destruction finale.
L’instrument s’appuie sur une modélisation statistique propre à chaque pays, ce qui garantit que la pertinence des informations utilisées pour chaque lieu d’utilisation. En outre, My Carbon Action repose sur les renseignements donnés par chaque utilisateur concernant son mode de vie et pouvant porter, à titre d’exemple, sur les domaines suivants :
- Régime alimentaire – Êtes-vous végétalien, lacto-ovo-végétarien ou amateur de viande ?
- Logement – Vivez-vous en maison ou en appartement ? Quel est votre mode de chauffage ?
- Mode de transport préféré – Marche, vélo, transports publics, covoiturage, ou votre propre véhicule ?
- Achats – D’où vient votre achat ? Comment est-il expédié et emballé ?
La compréhension du contexte et de l’impact est extrêmement importante. En croisant les informations qu’elles détiennent sur les transactions, d’une part, et les choix en termes de mode de vie de leurs clients, d’autre part, les banques peuvent donner des conseils en vue de promouvoir une consommation plus durable. Cette double dimension permet à My Carbon Action de se démarquer de tous les autres calculateurs d’empreinte carbone disponibles sur le marché
Du point de vue des banques, la prise en main de My Carbon Action est facile. Elles peuvent utiliser ces API de manière flexible et les intégrer facilement dans leurs propres applications et services. Autrement dit, il n’est pas nécessaire de créer de nouvelles applications.
Comment My Carbon Action aide les banques à participer à la lutte contre le réchauffement climatique
Le recours à des statistiques propres à chaque pays dans la modélisation et aux renseignements donnés par l’utilisateur lui-même permet de traduire les données sur les transactions en conseils. Dans un second temps, les recommandations contribuent à modifier les comportements. Voici comment se déroule l’enchaînement.
Prise en compte des considérations liées au développement durable dans la gestion des finances personnelles
Comme nous l’avons vu, les banques ont accès à une véritable mine d’informations sur les modes de consommation et les préférences de leurs clients. Au-delà de leur caractère pertinent et intéressant, ces données peuvent s’accompagner de conseils personnalisés sur la façon de réduire son empreinte carbone.
Dans un passé récent, les banques ont d’ores et déjà déployé toute une variété de solutions de gestion des finances personnelles. Ces dernières apportent des informations sur le comportement des clients en termes d’épargne et de consommation.
Les clients des banques peuvent quant à eux s’informer sur l’impact environnemental de leur consommation. My Carbon Action propose plus de 100 conseils personnalisés sur la façon de réduire son empreinte carbone. De cette façon, le conseil financier personnalisé profite à l’ensemble des parties, à savoir à la banque, au consommateur et à l’environnement.
Permettre aux clients des banques de mesurer l’impact que peuvent avoir les petits gestes du quotidien
Le respect de l’accord de Paris impose aux particuliers de réduire leurs émissions de carbone. Toutefois, ramener ces dernières à seulement trois tonnes en partant de dix tonnes peut sembler chose impossible.
Les conseils My Carbon Action permettent d’atteindre les objectifs les plus ambitieux en termes de réduction des émissions. Et ce, beaucoup plus facilement que prévu. Les clients de la banque peuvent notamment estimer de combien ils pourraient réduire leurs émissions en devenant végétaliens une semaine seulement, ou en se rendant à leur travail à vélo et non plus en voiture.
Sur le long terme, les petites décisions ont de grandes implications. En aidant à la prise de conscience de l’impact petits gestes du quotidien, My Carbon Action encourage ces derniers. Il est en effet plus facile de s’atteler à une tâche si l’objectif visé est réalisable.
Pourquoi les banques devraient-elles promouvoir un mode de vie plus économe en émissions de CO2 auprès de leurs clients ?
Les raisons pour lesquelles les banques devraient inciter leurs clients à réduire leurs émissions de CO2 sont nombreuses. Allant de la volonté d’améliorer les opérations bancaires à la recherche d’une plus grande influence sur l’opinion, au moins quatre grandes raisons imposent de passer à l’action à nos côtés.
1. Loin de n’être qu’une action caritative, la lutte contre le réchauffement climatique est essentielle pour assurer la pérennité de votre activité
Dans un monde en rapide mutation, les différents secteurs évoluent rapidement. Les consommateurs sont mieux informés. Ils ajustent leurs préférences et leurs anticipations en conséquence. Si le secteur bancaire dans son ensemble devrait survivre à ces changements, certaines banques vont disparaître. Les autres devront quoi qu’il en soit s’adapter.
Les banques doivent aujourd’hui décider si elles veulent faire partie de la solution ou du problème. Au-delà de faire ce qui est juste, il s’agit aussi d’assurer leur viabilité économique à long terme. Promouvoir une consommation durable est un moyen pour les banques de se préparer à l’avenir.
Les efforts en matière de développement durable sont trop souvent perçus comme un simple coût ou un « mal nécessaire ». Plus optimiste, notre vision des choses ne se limite pas au seul aspect caritatif. Dans de nombreux cas de figure, le renforcement de la durabilité constitue une grande opportunité. En intégrant les préoccupations environnementales, les banques assurent la pérennité de leur activité.
2. Les efforts en matière de développement durable contribuent à améliorer la qualité de l’expérience et la satisfaction des clients
Mieux informés sur le réchauffement climatique, les citoyens sont davantage conscients de l’impact de leurs choix de consommation. En leur proposant des informations pertinentes sur leurs comportements, les banques peuvent soigner leurs relations avec leurs clients.
Lorsqu’une grande banque néerlandaise a commencé à utiliser My Carbon Action, ses clients ont trouvé très intéressant de recevoir des informations concrètes sur l’impact environnemental de leurs choix. Les énergies vertes, la consommation de viande et les emballages en plastique ont été les sujets les plus abordés. Plus de 90% des nouveaux utilisateurs ont répondu aux questions sur leur mode de vie dans l’application My Carbon Action. L’effet a d’ores et déjà été positif sur le comportement de 30% d’entre eux.
3. promouvoir une consommation plus durable aide également les banques à gérer leurs propres risques
Dans l’optique d’assurer la pérennité de leur activité, promouvoir une consommation plus durable est un moyen pour une banque de gérer ses propres risques. En effet, dans beaucoup de situations, les préoccupations écologiques sont étroitement liées à celles économiques.
Imaginons une situation dans laquelle une banque accorde un crédit immobilier à l’un de ses clients. En réduisant les émissions du logement concerné, le remplacement du chauffage urbain par la géothermie entraînerait une augmentation de la valeur foncière du bien. De fait, le risque de garantie auquel la banque est exposée diminuerait.
4. Les banques ont un rôle important à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique – et devraient faire leur juste part
Dernier point, mais non des moindres, les banques devraient encourager leurs clients à adopter un mode de vie plus durable parce qu’il s’agit de la meilleure chose à faire. Elles jouent en effet un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans la promotion de comportements adaptés aux contraintes environnementales auprès de leurs clients. Leur pouvoir de persuasion est particulièrement grand pour quatre principales raisons :
- Les banques assurent le financement de la consommation : cela signifie qu’elles permettent également les émissions liées à la consommation. Selon un certain nombre d’études, 70% des émissions de CO2 sont liées au comportement des consommateurs. Les émissions liées à la consommation doivent donc faire l’objet d’un effort conjoint des banques et de leurs clients.
- Un nombre très important de clients : imaginons une petite banque n’ayant que 300 clients qu’elle convertit un à un à un mode de vie plus durable. Supposons maintenant une même situation, mais avec trois millions de clients. L’impact positif de tous les petits gestes du quotidien devient alors rapidement important !
- Accès aux données sur les transactions : comme nous le savons, les banques ont accès aux informations sur le mode de vie des consommateurs et leurs préférences. Et ce n’est pas tout : elles peuvent également s’appuyer sur ces connaissances pour proposer des conseils pratiques.
- Encourager les achats respectant le développement durable : comme nous l’avons vu plus haut, une telle démarche permet de réduire les émissions, contribuent à améliorer la qualité de l’expérience des clients et aide les banques à gérer leurs propres risques. Ces dernières peuvent notamment appliquer des taux d’intérêt ajustables en fonction de leur score de durabilité, ou proposer des programmes de fidélisation favorisant la réduction des émissions de carbone.
Il ne s’agit pas toujours de consommer moins – mais de consommer mieux
Il convient de ne jamais oublier que Rome ne s’est pas construite en un jour. Privilégier une consommation plus durable ne signifie pas nécessairement dépenser moins. Il s’agit plutôt d’arbitrer en faveur d’une consommation plus responsable et plus durable, en faisant chaque choix en son temps.
A titre d’exemple, si une compagnie de taxis ne peut pas rester opérationnelle sans véhicules, le type de ces derniers est important. En fonction de la part de la motorisation diesel, hybride ou entièrement électrique, et de la durée de vie estimée des engins, les écarts entre les différentes alternatives peuvent être marqués en termes d’émissions. Une solution plus respectueuse de l’environnement peut également présenter des coûts de fonctionnement plus faibles.
Chaque rencontre avec leurs clients donne aux banques l’occasion d’agir. Ces dernières peuvent notamment financer les achats de véhicules de la compagnie de taxis en encourageant l’adoption de la meilleure option, par exemple en proposant des taux d’intérêt plus faibles pour les solutions les plus durables.
En encourageant une consommation plus soutenable de leurs clients, les banques réduisent également indirectement leurs propres émissions. L’occasion leur est donnée de se montrer responsables d’un point de vue concret – en réduisant dans les faits les émissions, au lieu de se limiter à leurs seules activités financières.
La meilleure chose à faire pour une banque est d’envisager le développement durable comme une opportunité, et non comme un coût ou un fardeau. Intégrer les préoccupations de leurs clients en la matière leur permet non seulement de répondre à leurs besoins actuels, mais également de se mettre en ordre de marche pour l’avenir – avec de l’avance sur les autres acteurs.
Pour en savoir plus sur My Carbon Action et assurer votre place parmi les futurs leaders d’opinion du secteur bancaire !